La nymphoplastie : chirurgie de réduction des petites lèvres

Bien qu’elle ne soit pas connue de tout le monde, la nymphoplastie est une opération réalisée régulièrement. Permettant de réduire la surcroissance des petites lèvres du vagin, cette intervention vise le plus souvent un but esthétique, mais elle peut également servir à éliminer des gênes sexuelles ou physiques. Mais en quoi consiste réellement cette chirurgie.

Pourquoi réduire la taille des petites lèvres ?

Habituellement, les petites lèvres sont cachées par les grandes, mais il arrive qu’un développement excessif de ces premières cause une hypertrophie. Cette dernière peut par la suite engendrer certaines gênes durant l’acte sexuel ou des frottements durant la pratique d’un sport. Dans certains cas, l’excroissance est accentuée suite à un accouchement par voie basse. Ainsi, certaines femmes décident de subir une nymphoplastie ou labioplastie pour corriger le problème.

Considérée comme une chirurgie esthétique, cette opération vise à réduire la taille des petites lèvres ou à les égaliser si ces dernières sont asymétriques. Bien que l’intervention soit souvent réalisée afin d’améliorer l’esthétique de la vulve, elle peut cependant aider la femme à retrouver confort et bien-être au quotidien.

Comment se déroule la labioplastie ?

Même si l’intervention semble effrayante, une nymphoplastie est en réalité une opération qui ne dure pas longtemps et ne présente pas beaucoup de risque. Généralement, elle se fait sous anesthésie générale, dure 45 à 50 minutes et l’hospitalisation se fait en ambulatoire. La chirurgie est quasiment indolore, mais après quelques jours, de légères brulures ou un œdème peuvent apparaitre.

Vous n’aurez pas besoin de soins post opératoire spécifique par contre le sport, le bain et la piscine sont proscrits. Il en est de même pour les rapports et les tampons. Si tout se passe bien, les relations sexuelles sont autorisées au bout de 4 à 6 semaines selon la cicatrisation. Le résultat définitif ne pourra être réellement apprécié qu’après 3 à 6 mois.

Techniques et risques de complications

Il existe différentes techniques pour réaliser une nymphoplastie ainsi, le choix du procédé dépendra des résultats recherchés et des compétences du chirurgien. La labioplastie triangulaire vise une résection en V. Elle est plus adaptée si la hypercroissance n’est pas très importante. Dans le cas contraire, il faudra prévoir une nymphoplastie longitudinale qui consiste à retirer l’excès de peau. Plus rapide, cette technique permet également de corriger les importantes excroissances cutanées.

Pour finir, il est important de noter que l’opération peut causer certaines complications, mais la plupart du temps elles sont rares et sans gravité. Il s’agit entre autres de saignement, d’infection, de douleur, de légère baisse de la sensibilité ou des effets secondaires de l’anesthésie générale.